Mesdames, Messieurs, je me présente : Hyppolite Boutonnet, mandaté par l’association Bout’Entrain en ma qualité de guide, expert en
boutonnologie. Je vous propose donc de m’accompagner dans une visite historico-scientifique des fouilles effectuées récemment dans le Faubourg Boutonnet, et d’en apprécier les mille et un trésors
cachés et découverts. Pour ce faire, nous aurons l’honneur et
l’avantage d’être accompagnés des Archéo-paléo-bouto-anthropologues, Stéphan Geai Mould, diplômé de l’université de Pyongyang, et Tex Mac-Intosh, ancien chef de rayon au muséum d’histoire
naturelle de Saint-Chinian, ainsi que de Christine De Pisan, Hystéro-Historienne, Maître de conférences à Candillargues, tous trois spécialistes universellement connus, de tout ce nous
rencontrerons au cours de notre plongée dans les entrailles du faubourg. Plongée que je vous invite à démarrer sur l’heure, alors : Fouillons-nous le Faubourg !
Quelques des différentes scénettes de la visite :
« Les recherches de génétique les plus avancées prouvent que tous les habitants du faubourg Boutonnet sont issus d’un seul et même couple, la bergère et
Conan »
« Il y a 82 millions d’années, dans cette zone du faubourg vivaient les Boutosaurus, un groupe de dinosaures végétariens qui ne mâchaient pas ces
mots. »
« Cette scène nous transporte au siège de la ville de Montpellier ! Il faut savoir que Louis XIII est venu conduire en personne, en 1622, le siège de
Montpellier. A l’époque, le Faubourg Boutonnet se trouvait bien sûr à l’extérieur des remparts, et à proximité du camp des armées de Louis XIII »
« Nous sommes en 1349 dans la résidence d’été de Yolande de Béranger de Villagarat, épouse de Jacques III, roi de Majorque, comte du Roussillon et de Cerdagne.
Le roi s’est ruiné dans la guerre qui l’oppose à son parent le roi d’Aragon, et vient d’accepter de vendre la ville de Montpellier aux Valois, pour 120 000 ducats d’or »
« Il y a 65 millions d’années s’éteignait l’espèce la plus terrible le
Tyranoboutorexpredator. Un dinosaure de 20 mètres de long, 15 tonnes et haut comme un immeuble de 2 étages. Ces dents mesuraient plus de 20 centimètres, il mangeait 250 k de viande par jour. Une
vache entière de chez Laffont et sans compter les os »
.
« Au 16 ème siècle, Boutonnet formait une Seigneurie appartenant à l’Évêque de Maguelonne L’église de cette commanderie, dédiée à Notre Dame,
desservait un couvent, et fut ouvert aux habitants du faubourg. Cette église se trouvait à l'entrée de cette rue Saint- Acace, à l'angle nord, donnant sur la grande rue de
Boutonnet. »
« Voici donc, Mesdames, Messieurs, en direct, la découverte essentielle qui changera notre compréhension de l’histoire universelle du monde : la genèse du sacrifice rituel du
pigeon à Boutonnet, sur ce qu’il convient désormais d’appeler le Tokyo-Autel. »
Mesdames, Messieurs, j’aurais bien continué à vous narrer l’histoire palpitante du quartier mise à jour, grâce aux fouilles et autres travaux. Mais le temps presse
et, en ma qualité de gardien des rites sacrés et coutumes ancestrales de Boutonnet, je sens enfler dans l’air une rumeur, un parfum, une vibration… A la manière des grands anciens de Bout’Entrain
qui m’ont légué un sixième sens, je peux vous annoncer que ça sent l’apéro, que je ne saurais vous empêcher d’aller partager. Merci, et n’oubliez pas le guide.
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