Lorsque les techniques du cinéma moderne rencontrent l’esprit populaire des guinguettes….
…une nouvelle expérience commence ! C’est ces instants magiques que Bout’entrain vous propose de partager en plein air et gratuitement.
L’association de quartier vous invite le Mardi 5 juillet à partir de 19 h sur la place Henri Krasucki (quartier Boutonnet) à un repas de quartier et à découvrir l’association Vidéophages pour une soirée de projection. La volonté du Ciné-Guinguette est de proposer un concept de soirée à part entière, en développant une ambiance originale et conviviale et en présentant des films qui passent trop exceptionnellement dans les réseaux de diffusion classique. Ajoutez une dose d'originalité et découvrez la grande cuisine des Vidéophages qui mettent en lumière les lieux et la réalisation d’un court métrage en interaction avec le public.
Pour cette soirée 2011de cinéma de quartier, Ciné-Guingette nous propose :
· Des courts-métrages en cabaret préparés aux petits oignons, à l'ancienne, avec patience et savoir faire.
· Un nouveau film interactif : un Péplum pour nous replonger dans la Rome Antique. Découvrez l’amphithéâtre gallo romain Henri Krasuckus !
· Des nouvelles histoires d’ombres par Igor Agar, le cinéma d’avant le cinéma, avec une valise d’ombres projetant ses motifs en carrousel sur écran et sur les murs.
· Une nouvelle création d’Aymeric Reumaux, vidéographiste, pour mêler poésie et technologie qui présentera une version singulière de «l’Odyssée».
Un casting se déroule dans le public, pour choisir les acteurs qui participeront au saynètes du Péplum. L’équipe des Vidéophages mettra en scène ce tournage qui aura lieu en quatre temps tout au long de la soirée.
La soirée s’achève avec la diffusion du court-métrage tourné auparavant et par la remise d’une copie aux spectateurs-acteurs de cette soirée. Les images sont montées pendant les projections des courts métrages. Le film est diffusé en fin de soirée
Cocktail entre fête populaire et cinéma moderne, entre cabaret et écran blanc, on ne vient pas seulement regarder des films, on vient aussi être dans le film qui sera réalisé le soir même. Une soirée repas de quartier et Ciné-Guinguette à la sauce Bout’Entrain à croire qu’ils sont tombés dedans quand ils étaient petits.
Hyppolyte Boutonnet, bonjour. Vous continuez votre étude sur le festival des fanfares. Quel est pour vous la clef du succès de ce festival ?
H.B : Le succès de ce festival, ne vient pas plus de la qualité musicale des fanfares présentes, que du grand professionnalisme des organisateurs ni du travail méticuleux des bénévoles, mais bien de la publication de l’arrêté 2011.NT/R/DGU –T5272 interdisant la circulation et le stationnement sur le périmètre du festival.
Professeur Boutonnet, expliquez nous pourquoi ?
H.B : Imaginez-vous regardant une fanfare sur un podium, coincé entre un capot de berline et un coffre de break, au milieu du capharnaüm provoqué par un embouteillage géant. Vous n’entendez plus le son des cuivres, mais une harmonie de klaxons, une pétarade de pots d’échappement, un vrombissement de moteur.
De plus l’arrêt T5272 se complète avec l’utilisation judicieuse de la barrière Vauban : sans barrières, le festival n’atteindrait pas sa magnificence.
Professeur Hyppolyte, que se passerait’ il sans cette interdiction ?
H.P : Je pense que le festival a un plan B. Imaginez Beaux Arts, Boutonnet envahis par la circulation automobile. Le plan B est déclenché Les fanfares ce 18 juin ne défilent plus en biclou, mais sur un plateau de camion et tournent dans le quartier.
Les buvettes deviennent mobiles et circulent en fourgonnettes de livraison. C’est la Buvette Drive, qui vous livre votre boisson directement à votre véhicule. Vous écoutez confortablement assis dans votre voiture les fanfares qui stationnent sur les spots. Vous pouvez même mettre la clim et écouter la fanfare sur la bande FM qui vous est communiquée. Et là, un nouvel arrêté est affiché : zone interdite aux piétons et les rassemblements de plus de trois personnes ne sont pas autorisés. Enfin le fanfare-Car , le festival libéré de la foule des piétons, l’explosion de la mécanique et de l’huile à piston…
Merci beaucoup professeur et à ce samedi 18 pour l’appel des fanfares.
« 18 juin : l’appel des fanfares »
Pourquoi ce thème pour ce seizième Festival des Fanfares ? C’est la question que ce pose le brillant professeur Hyppolyte Boutonnet. Après une recherche très poussée, « 18 juin : l’appel des fanfares, viendrait de l'appel du 18 Juin qui est le premier discours prononcé par le général de Gaulle à la radio de Londres, sur les ondes de la BBC, le 18 juin 1940, dans lequel il appelle à ne pas cesser le combat contre l'Allemagne nazie et dans lequel il prédit la mondialisation de la guerre. Pour approfondir ces recherches, notre émérite Hyppolyte décide d’interroger les différents protagonistes des buvettes du festival afin de comprendre l’origine du nom de ces quatre buvettes.
« L’appel du large » Pour les bistrotières et bistrotiers des Archives, Il s’agit bien d’un poème du grand Charles : Un matin nous partons, le cerveau plein de flamme, Le cœur gros de rancune et de désirs amers, Et nous allons, suivant le rythme de la lame, Berçant notre infini sur le fini des mers.
Notre professeur pense qu’il s’agit d’une erreur sur le personnage du grand Charles. Ce poème ne serait de Charles de Gaulle mais de Charles Baudelaire. Les deux étant nés à Lille, la confusion viendrait de là et peut se comprendre après quelques verres de Sauvignon ou de Chardonnay. En effet, en regardant bien l’affiche on croirait apercevoir le visage de Charles Baudelaire à la place du célèbre tire-bouchon de Gaulle. A ta santé Charles, vous avez sauvé le Chardonnay….
«Plus Pelle La Vie ».En discutant avec les tavernières et taverniers de la rue Ferdinand Fabre, Hyppolyte s’entend dire que l’inspiration du nom viendra de l’épisode du 18 juin 2011 du célèbre feuilleton Plus Pelle La Vie.
C’est en effet dans ce mémorable épisode que nous devrions voir Nathan se battre contre la pâte à tartiner, Sybille être foudroyée une seconde fois et de son côté Barbara essayer de le prendre sur elle, tandis qu’Eve lancera son appel « qu’elle va au plus mal ». Ce sera effectivement un moment culte pour tous les fans de la série et l’appel du 18 juin d’Eve sera le moment trop mistralien de cet épisode comme sur l’affiche du festival
« Appelle le 18 » Direction Condorcet pour Hyppolyte qui va rencontrer la brigade de pompiers de cette buvette. Alors oh surprise ! Plusieurs versions sur l’inspiration du nom circulent chez les sapeurs.
Le 18 juin 1940, Charles de Gaulle s’adressant à sa femme Yvonne lui dit « La France est en feu » Tante Yvonne lui répond « fais le 18 et appelle les pompiers » Peu d’historiens s’accordent sur la véracité de cette citation. D’autres sapeurs ou chercheurs pensent au 18 juin 1429 et à la bataille de Patay avec Jeanne d’Arc. Cette même Jeanne d’Arc fût condamnée au bucher et brulée vive malgré l’intervention des pompiers. Après quelques jaunes (juste pour enrichir la discussion) Hyppolyte admet la véracité de cette interprétation. Et à la tienne Jeanne….
« La Pelle de Cadiz » Hyppo continuant ces recherches part pour Chamayou, Chamaya.. Nos Andalouses et Andalous expliquent à notre professeur que c’est l’évocation de la pelle que prirent les français face à Cadiz contre la flotte anglaise à Trafalgar. Une bataille d’explication s’en suit avec Hyppo à grand coup de canon de vin blanc sur la date. Mais non, le 18 juin c’est Waterloo. On s’en fout, on a perdu les deux batailles… Historien à la noix, regarde l’affiche ce n’est pas le Charles de Gaulle, mais le Victory de Nelson…Confondre un vaisseau de ligne avec un porte avion… Allez reprend du Xeres, un peu de pata negra. Notre Hyppolite est rapidement convaincu par nos buvetiers et repris en cœur « la Pelle de Cadiz à les yeux de velours ».
Que se passe-t-il à la Ruche?
Depuis janvier, tous les mercredis et les samedis des individus envahissent notre local.
Que se passe-t-il? Nous avons remarqué. Des allées et venues incessantes d’une sombre voiture, à la nuit tombée d’où sont déchargées des plaques non identifiées.
Pour quoi faire ? On nous a rapporté, que des traces de peinture ont été remarquées sur le sol un lundi matin. Qu’un mercredi, on a vu projeter sur les murs de la Ruche des images mystérieuses. Certains prétendent que des enfants sont mêlés à cette affaire. Pourtant aucun cri, aucune plainte, aucune musique n’émane de ce lieu durant toute la durée de ces raids mystérieux.
Nous en serions restés là, la Ruche étant le témoin de tant de choses étranges (organisées par l’assoc Bout Entrain) bouto bingo hurluberlu, concours de liquide brûlant non identifié, entraînement de majorettes velues et hilares, si d'autres faits nouveaux n'étaient intervenus. Nous pensions que tout ceci n’était que ragot. Mais un dernier rebondissement nous a fait changer d’avis.
Mer X, restaurateur asiatique très connu du quartier dont le commerce se situe sur la place Krasucki s’est plaint du fait qu'il ne pouvait plus assurer le service de ses clients habituels en riz cantonnais. En effet, il est depuis quelques mois dévalisé tous les samedis midi par les mêmes personnes incriminées dans l’énigme de la Ruche.
Nous avons décidé d’enquêter et de faire toute la lumière sur ce mystère. Voici le résultat de notre enquête. Le livreur de plaques s’appelle Gilles, il a livré, aux bas mots plus de 800 plaques qui se sont révélées être des cartons de 90/90cm dont l’origine n’est toujours pas déterminée à ce jour. Notons qu’il les a toutes livrées avec le sourire malgré leur poids.
Les personnes les plus impliquées s’appellent Florence, Cathie, Meige, François, Orianne (Kadorette de son état), Marielle, Carole, Christine. Ils arrivent à la salle avec le sourire et ne le perdent pas tout le temps que dure leur mystérieux travail. D’autres y ont été aperçus, Cécile (Kadorette aussi) Claire et Sylvie (d’un groupuscule sonore qui se fait appeler Bakchich) mais aussi Tom, Damien, Yannick, Catherine, Momo, Christophe.
Les enfants qui s’y rendent tout les samedis s’appellent Selma, Myriam, Sana, Achouak, Celia, Simon, Yannis. Eux aussi semblent beaucoup s’amuser.
Une certaine Sylvie semble mener la danse. A quoi toutes ces personnes travaillent-elles? Voici des indices : du carton, des cutters, de la colle, de la peinture, des agrafes, des tuyaux de carton, du Scotch, du papier crépon, de la ficelle et beaucoup, beaucoup d’énergie et de bonne humeur. Vous ne trouvez toujours pas?
Et si je vous dis «le 16eme festival des Fanfares»...Voilà vous avez tout compris. Toutes ces personnes s’activent sans relâche depuis déjà 4mois de 8 à 10 heures par semaine pour habiller les quartiers Boutonnet-Beaux-arts de décors multicolores et accueillir avec honneur 20 Fanfares de toutes origines. Celles-ci vont enflammer jusqu’à 1 heure du matin nos rues pour le plaisir des grands et des petits.
Voilà le mystère est résolu, mais ce n’est pas fini.
Rendez-vous le 18 juin où cette équipe de choc installera dans la joie et la bonne humeur, tous ces décors aidé par d’autres bénévoles de l’ombre du festival.
A bientôt dans nos rues pour
l'Appel des fanfares!
Sylvie,
Je me souviens de la station essence et du garage Boutonnet Pneus.
Je me souviens de l’autocollant jaune à l’arrière des voitures, des pompes bleue et verte, du grand panneau Continental.
Je me souviens des 2CV qui tournaient dans la rue sans s’arrêter à la pompe, après je ne me souviens plus.
Je me souviens de http://ruedufbgboutonnet.blogspot.com/
Avec quelques habitués du quartier, quelques commerçants, Nicolas se souvient de ce segment de rue qui va de la place de la croix Boutonnet à la Place Krasucki, le cœur commerçant de Boutonnet.
Aurions-nous perdu, les instructions du vide greniers ? Que serait l’homme qui déambule dans un vide greniers sans ces précieuses instructions, le riverain qui n’aurait pas trouvé dans ces instructions le fait que la rue sera bloquée à 12 heures afin d’enlever son véhicule, le bénévole qui sait maintenant que l’on peut lui dire bonjour. On voit que l’instruction fait rage. L’homme qui déambule, le riverain qui stationne, le bénévole qui organise ne cessent d’admirer l’instruction. Et il en faudra beaucoup, de l’instruction pour participer au concours du vide greniers, à la recherche des assiettes des grands Hommes de Bout’Entrain. Chaque assiette à tête de Bout’Entrain ramenée à la table de l’association se verra récompensée d’un lot
Le concours des assiettes : 005I_la-collection-des-grands-Hommes
Le samedi 21 mai, c'est vide greniers à Boutonnet
Pourquoi Bout’Entrain organise un vide greniers et non un « vide grenier » ?
La raison n’est pas seulement parce que c’est un nom invariable, mais dans un vide greniers, on vide plusieurs greniers, donc vous trouverez plus d’articles à chiner. Imaginez un « vide grenier » d’un seul grenier d’un Bout’Entrain : vous trouveriez le DVD des 15 ans de l’association, quelques livres comme Le BoutoBingo chronique d’une mort annoncée en 12 volumes, les chroniques de l’abbé Saillardo sur la conversion de Bangster et les mystères du faubourg……. Imaginez l’affiche d’un vide grenier sans le S .
A l’occasion de ce vide greniers, vous trouverez au stand de Bout’Entrain la collection (déjà collector) des assiettes des « Grands Hommes » de l’association pour l’édition spéciale de William et Kate. Des assiettes en porcelaine qui mettront fin à l’éternel dilemme, quelles assiettes choisir pour dresser la table de nos convives ce soir?
Retrouvez le raffinement et le design avec la nouvelle collection pour les amateurs d’assiettes esthétiques.
Fidèle à ces valeurs, le faubourg a dansé pour ce 1 er mai 2011.
Le faubourg Boutonnet s'est donné sa dose d'énergie dans la joie de vivre, enivré par le voyage musical d'AnalIstik.
Analistik, nous a transportés dans son univers de chansons françaises. Bravo, une superbe soirée par cette première nuit du mois de mai.
Les photos du bal : 005k_Analistik
Les photos de la fanfare off : 005l_FanfareOff
La fanfare Off, nous avait fait le privilège pour sa première
grande sortie d'ouvrir le bal en fanfare. La place Krasucki résonnait au timbre des cuivres de cette nouvelle formation que nous espérons retrouver pour de prochaines animations dans le faubourg : mais c'est vrai c'est bientôt le vide grenier............